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Races

Quelques races: 
Akhal téké, Anglo-Arabe, Appaloosa, Arabe, Ardennais, Cleveland Bay, Clydesdale, Cob normand, Comtois, Connemara, Rranches-montagnes, Frison, Haflinger, Hanovrien, Highland, Knabstrub, Landais, Lipizan, Lusitanien, Mangalarga, ... 
 
 
 
 
l'arabe  
 
Origine 
L'Arabe est une des plus anciennes races qui soit; son aire d'origine, controversée, est néanmoins orientale. Produit de la rude civilisation du désert, le cheval Arabe fut déjà remarqué par Salomon et par les pharaons. Mahomet en fit un des éléments de sa conquête. Utilisé par toutes les tribus nomades du Proche et du Moyen-orient, il a été introduit en France dès le VIIIe siècle (bataille de Poitiers) et pendant les croisades. Comme cheval de guerre, il a participé à l'amélioration de nombreuses races et Napoléon, qui en fut un ardent promoteur, imposa son élevage en race pure, élevage qui s'est alors progressivement développé en France. L'Arabe est aussi à l'origine de la race Pur-sang en Angleterre, et, au XIXe siècle, croisé de nouveau avec ce dernier, il a permis la création de la race Anglo-arabe en France. 
 
 
 
Morphologie 
L'Arabe est un cheval de petite taille (1,48 à 1,56 m au garrot en moyenne) en général de robe alezane, baie ou grise. C'est un cheval à la poitrine large, au rein court, à la croupe harmonieuse, à la queue courte et attachée haut, aux membres très secs. Il porte à la tête les signes qui confirment la noblesse de sa race : front large, profil rectiligne ou concave, oreilles courtes, bien dessinées et mobiles, yeux grands, expressifs et doux, naseaux très ouverts et finement dessinés, ganaches écartées, la lèvre inférieure courte et petite. La tête, très distinguée, est portée par une encolure longue et peu épaisse, aux crins très soyeux. 
 
 
 
Zone d'élevage 
L'élevage de l'Arabe en race pure est essentiellement implanté dans la moitié sud de la France, principalement dans les circonscriptions de Pompadour, Pau, Tarbes, Rodez, Aurillac, Annecy, Uzès, ainsi que l'Est, Strasbourg et Belfort. Par ailleurs, les étalonsArabe sont utilisés en croisement dans toutes les zones productrices d'Anglo-arabe ainsi que pour la production de chevaux de loisir et de poneys. 
 
 
 
Aptitudes et utilisations 
Esthétique, résistant, endurant et attachant, l'Arabe est élevé en race pure par un petit nombre d'amateurs passionnés. Il est encore peu utilisé dans le domaine sportif bien qu'il fasse preuve d'aptitudes au dressage et au saut d'obstacles. Il est en revanche très recherché pour l'équitation de loisir et pour les raids d'endurance. Il dispose également, dans le Sud-ouest, d'un programme de courses de 3 et 4 ans, très développé dans notre pays (environ 45) par rapport à d'autres pays où il est essentiellement l'objet de démonstration (« shows »). L'Arabe joue un rôle primordial dans l'amélioration de nos races de chevaux, aussi bien lourds dans le passé, que de sang encore aujourd'hui. Parmi ces derniers, l'Anglo-arabe est le principal bénéficiaire de ses qualités. Les chevaux de selle et les poneys en tirent également d'immenses profits. 
 
 
 
le camargue 
 
Origine 
Le Camargue fait partie des plus anciennes races du monde, d'origine tellement lointaine que celle-ci demeure encore entourée de mystères : d'origine arabe, barbe, asiatique ou celte, descendant du cheval de Prewjalsky, le Camargue présenterait plutôt de nettes similitudes avec le cheval de Solutré. Le Camargue aurait suivi le retrait de cette mer qui envahissait le mâconnais et le transformait en vaste pays marécageux, milieu identique à celui de l'actuel delta du Rhône. Déjà connu des maritimes Phéniciens, son élevage fut encouragé par Jules César. Puis il s'est développé autour d'Arles, et on le retrouve comme monture des camisards protestants des Cévennes. Plus tard, Napoléon le recrute pour équiper sa grande armée, et il figure vers 1865 comme bon porteur lors de la percée du canal de Suez. 
 
 
 
Morphologie 
Le Cheval Camargue présente les caractéristiques d’un bon cheval de selle. La robe est toujours grise, bai ou rouan à la naissance. elle s’éclaircit avec l’âge et peut devenir truitée ou mouchetée. La tête est bien attachée, généralement carrée. Les ganaches sont bien marquées. Le front est plat. Le chanfrein est rectiligne, la partie nasale souvent effacée. Les oreilles sont courtes, écartées, à base large. L’oeil est à fleur de tête, du fait de l’arcade sourcilière peu saillante. La crinière est abondante, parfois double. La poitrine est profonde. L’épaule est puissante et musclée, bien orientée. L’encolure, de longueur moyenne, est harmonieuse et bien sortie. Elle est bien dirigée dès sa base, bien attachée. Le garrot doit être marqué, sans exagération. Les membres sont bien proportionnés, forts et de bonne nature. Le genou et le jarret sont larges, les articulations fortes, le cheval est bien jointé. Le pied est très sûr, solide, sa surface portante développée. Le dos, de longueur moyenne, est toujours soutenu. Le rein est plutôt court, rectiligne et large. La croupe est remplie, légèrement inclinée. La cuisse est musclée et bien descendue. La queue est basse, les crins sont fournis. La taille est comprise entre 1,35 m et 1,48 m au garrot, à l’âge adulte. Le poids peut varier de 300 à 400 kg à l’âge adulte . 
 
 
 
Zone d'élevage 
L'aire d'élevage du Camargue est contenue dans un triangle dont les sommets sont Montpellier à l'ouest, Tarascon au nord, et Fos à l'est en passant par Salon en Provence, zone qui englobe ainsi «l'Ile de Camargue», les basses terres du Gard et de l'Herault, et une partie de la Crau. Les chevaux sont élevés en «manades», totale liberté et plein air intégral. C'est un élevage extensif, avec la végétation pauvre des marais qui ne permet pas un gros effectif à l'hectare. La réglementation définit la manade comme suit : «une manade est un élevage en liberté de chevaux Camargue comprenant au minimum quatre juments reproductrices, stationnées toute l'année dans le berceau de la race, sur un territoire ne comportant pas plus de deux unités de gros bétail par hectare, avec un minimum de vingt hectares d'un seul tenant en propriété ou en location». Le Camargue est également élevé hors de son berceau d'origine en France et à l'étranger. 
 
 
 
Aptitudes et utilisations 
Le Camargue est un cheval sobre, vif, agile, courageux, très endurant. Il est capable de résister aux longues abstinences comme aux intempéries, et de réaliser de longues étapes. Doué d'un instinct infaillible et le pied large et sûr, il est parfaitement adapté à son milieu subaquatique. Il est d'abord l'instrument indispensable du « gardian » pour la surveillance des troupeaux de taureaux, son frère complémentaire dans l'univers camarguais. Très maniable, il témoigne dans ce travail d'une incroyable vivacité et d'une grande agilité dans le tri des animaux destinés à la course camarguaise. Il est aussi destiné à la selle, pour l'équitation de loisir et le tourisme équestre où son caractère doux, sa taille et son endurance sont appréciés des amateurs de randonnées équestres. 
 
 
 
 
l'islandais 
 
 
Origine 
Le cheval Islandais est élevé en race pure depuis plus de mille ans, les frontières de l’Islande ayant été fermées à toute importation de chevaux en l’an 930. Il est principalement issu du croisement de chevaux d’origine nordique, probablement apparentés au Fjord actuel et au Tarpan, avec des poneys des îles britanniques rapportés en butin par les Vikings. Ainsi isolée de longue date, ce qui est un cas très rare, la race a conservé le tölt et l’amble, allures habituelles sur le continent européen jusqu’à la Renaissance. Depuis les années 50-60, il est de plus en plus présent en Europe continentale pour une pratique de compétition et de loisirs.  
 
 
 
Morphologie 
Toisant en général entre 1,30 et 1,45m, le cheval islandais donne une impression d’ensemble typique de sa race : doté d’une charpente solide sans être lourde, il a une tête sèche et expressive sous des crins abondants. Toutes les robes et marques sont admises. Le cheval islandais présente naturellement des allures qui lui sont spécifiques : . Le tölt est une allure marchée à quatre temps, qui peut aller aussi vite que le galop avec un confort sans égal pour le cavalier ; l’attitude relevée et l’ondulation de la queue sont caractéristiques. . L’amble, allure latérale, est recherché en tant qu’allure de course sur courte distance, où elle est plus rapide que le galop. Le cheval islandais étonne le cavalier par le contraste entre son extrême gentillesse et l’énergie qu’il développe sous la selle. 
 
 
 
Zone d'élevage 
Les chevaux islandais ont fait leur entrée en France à la fin des années 60. Venus en France en grande partie depuis l’Allemagne où ils sont très nombreux (40 000), la plupart d’entre eux sont situés dans le Nord-Est de la Lorraine et en Alsace, mais ils sont présents sur tout le territoire, plus particulièrement dans le centre, le Sud-Ouest, la Normandie et la région Rhône-Alpes. 
 
 
 
Aptitudes et utilisations 
Monture d’adulte ou d’adolescent malgré sa petite taille, mais aussi appréciée par les enfants, l’Islandais se partage entre une pratique de loisir et d’extérieur, et la pratique sportive des concours d’allures spécifiques à la race. Doté d’un caractère exceptionnellement agréable, son énergie et la sûreté de son pied en font un véritable 4X4 du cavalier. Le tölt séduit par son confort et l’indescriptible sensation de liberté qu’il procure. Rustique et endurant, l’Islandais est doté d’une longévité exceptionnelle : débourré à 5 ans, il peut être monté jusqu’à 25 voire 30 ans ! Cheval nature ayant conservé tout son instinct, son élevage (y compris les saillies et les naissances) se fait en plein air, en liberté. L’Islandais a la particularité d’être très résistant à la consanguinité : certaines zones d’élevage en Islande étant coupées du reste de l’île, les tares ont été éliminées du patrimoine génétique de la race par une rude sélection naturelle. 
 
 
 
quartier horse 
 
Origine 
Le Quarter Horse fut la première race de chevaux développée aux USA. La race est originaire de l'époque coloniale en Caroline et Virginie. A cette époque, il y a 300 ans, les planteurs de tabac et de coton organisaient dans les rues des villages et sur les chemins des plantations des courses qui dépassaient rarement 440 yards (400 mètres). Ces chevaux furent appelés initialement Quarter Miller ou Quarter Running Horse d'où leur nom actuel de "Quarter Horse". L'origine de ces Quarter Running Horse vient des chevaux Arabes, Barbes et Turcs amenés en Amérique du Nord par les espagnols. Les étalons sélectionnés furent croisés avec des juments qui venaient d'Angleterre en 1611. Le croisement produisit des chevaux compacts fortement musclés qui pouvaient parcourir une courte distance plus vite que n'importe qu'elle autre race. Les pionniers partirent vers l'Ouest et choisirent le Quarter Horse pour conquérir le continent. Depuis 1941 l'American Quarter Horse Association (AQHA) à Amarillo Texas gère le plus grand stud book au monde avec plus de 4 000 000 de chevaux inscrits. La reproduction autorisée par l'AQHA s'effectue entre deux Quarter Horses ou entre un Quarter Horse et un Pur Sang. 
 
 
 
Morphologie 
La taille moyenne du Quarter Horse se situe entre 1m50 et 1m60. Son aspect est celui d'un cheval robuste, sportif, souple, et élégant. Les épaules et l'arrière main possèdent des muscles très développés. La tête est petite, bien dessinée, le chanfrein droit se termine par un nez carré aux naseaux saillants, les ganaches bien développées lui confèrent une impression de puissance. Les oreilles sont petites et pointues tandis que les yeux très expressifs de douceur laissent apparaître le calme. Le front est souvent musclé. Sa poitrine large aux épaules très musclées est surmontée d'un garrot légèrement prononcé. Au dos court s'accroche, par des reins puissants, une arrière main également puissante, aux muscles saillant bien dessinés et aux jarrets musclés. Les aplombs sont bien droits et petits, les canons courts, les jambes fines qui sont naturellement placées sous lui, expliquent son habileté à se déplacer rapidement en toutes directions. Outres ces qualités morphologiques, il est intelligent et docile et peut être calme ou très vif et rapide à la demande. Son sang est si fort qu'il résiste à tous les croisements et garde ce qui lui est propre depuis plus de trois siècles : il est le cheval le plus électrique que le monde n'ait jamais connu. 
 
 
 
Aptitudes et utilisations 
Le tempérament calme, discipliné, obéissant, confortable du Quarter Horse font de lui le cheval idéal pour le loisir de la promenade et de la randonnée. Mais c'est le cheval de concours spécifique de l'Equitation Western avec des épreuves de cutting, western pleasure, trail et reining mais aussi des épreuves de modèle et allure ( Halter class ). 
 
 
 
appaloosa 
 
Le cheval Appaloosa est une race dont l’appellation date de 1938. Il est issu des quelques deux cents chevaux survivants de la tribu des indiens Nez-Percés. Le cheval Appaloosa doit avoir au moins un parent appaloosa régulier, le deuxième parent pouvant être ou un Quarter Horse ou un pur-sang anglais inscrit au Jockey Club ou un pur-sang arabe inscrit à l’Arabian Horse Association. Reconnu en France depuis 1997, le cheval Appaloosa, parallèlement à son certificat d’origine américain, possède un livret SIRE du registre français de l’Appaloosa. 
 
 
 
Morphologie 
Suite aux croisements effectués avec les races autorisées, les modèles peuvent varier ; mais le cheval Appaloosa a gardé de nombreux traits de ses origines : un squelette fort en os, une musculature développée, des crins peu fournis, une taille de 1m42 à 1m63 au garrot. L’encolure allongée et bien attachée porte une petite tête aux ganaches prononcées, les membres sont droits avec des canons courts. Souvent reconnu à sa robe colorée, il peut toutefois être de robe unie, la couleur n’étant qu’une des quatre caractéristiques de la race. Pour recevoir un enregistrement régulier, le cheval Appaloosa doit présenter au moins une des deux caractéristiques principales (robe colorée ou dépigmentation de la peau), associée à au moins une des deux caractéristiques secondaires (oeil cerclé de blanc ou sabots striés). 
 
 
 
Zone d'élevage 
Le berceau de la race se trouve aux Etats-Unis, dans les états de l’Idaho et de Washington, au long de la rivière Paloose, au bord de laquelle les Nez-Percés élevaient plus particulièrement leurs chevaux. En France, l’élevage appaloosa est bien représenté en Limousin et en Bretagne avec 17 juments appaloosas saillies pour 3 étalons agréés en 98 et 22 juments saillies pour 5 étalons en 99 (Pompadour), 13 juments saillies pour 3 étalons en 98 et 17 juments saillies pour 5 étalons en 99 (Hennebont). Vient ensuite le Sud : 21 juments saillies pour 4 étalons en 99 (Uzès). 
 
 
 
Aptitudes et utilisations 
Cheval de compétition ou cheval de loisir, le cheval Appaloosa est le cheval polyvalent par excellence. De la carrière de compétition au chemin de forêt, son mental exceptionnel fait merveille : ses réelles capacités physiques et sa nature robuste, son caractère docile et sa robe colorée en font une monture unique. Le cheval Appaloosa randonne en toute sécurité ; à la ferme, il participe au travail sur le bétail et au transport des charges ; en compétition, il brille dans toutes les disciplines : équitation anglaise, équitation western, endurance, dressage, courses, attelage, etc. Cheval au grand coeur, il s’ajuste aussi bien à la conduite d’un enfant, d’un cavalier débutant ou d’un compétiteur exigeant. 
 
 
Le merens 
 
Originaire de la haute vallée de l'Ariège, dans le sur-ouest de la France, leponey de Merens ou petit cheval de Merens(eh oui, cet animal est, en fait, un petit cheval et non un poney!) mesure environ 1,40 m.Noir, avec parfois des marques blanches sur la tête et les membres, il possède une crinière très fournie. Trapu, les membres très puissants, il est capable de porter un adulte. Tempérament très calme. 
 
 
 
 
 
Le haflinger 
 
Ce magnifique poney, originaire du Tryol en Autriche, est reconnaissable par sa robe alezane ou palomino et par sa criniére épaisse d'un blond délavé, souvent ondulée. Sa taille peut atteindre 1,35 à 1,53 m. Docile, endurant, il est assez solidepour porter un adulte. Depuis des années, les éleveurs cherchent à affiner la race pour faire ressortir le sang arabe qui coule dans ses vaines, et à donner naissance à un poney de moins en moins trapu et de plus en plus élégant. 
 
 
 
 
 
Le dartmoor 
 
Venant de l'extrême sud-ouest de l'Angleterre, pays des landes, ce poney est le résultat d'un croisement avec le shetland. Doux, calme, petit mais costaud, sa taille avoisine les 1,25 m. Sa robe est baie; noire ou brune. 
 
 
 
Le connemara 
 
Sportif avéré, remarquable pour les sauts d'obstacles, ce poney, originaire d'Irlande, fait jen égal avec bon nombre de chevaux pluc grands que lui. Haut de 1,32 à 1,42 m, son encolure et ses épaules larges en font une monture des plus confortables. Issu de plusieurs croisements espagnols et arabes, il dispose d'une grande variété de robes, pouvant ammer du gris, de l'isabelle au bai. Robuste, endurant, très rapide, docile, c'est le compagnon rêvé pour la compétition. 
 
 
 
 
 
Le new-forest 
 
Capable de vivre en liberté toute l'année à condition de disposer, durant l'hiver, d'une nourriture abondante, ce poney est originaire de Southampton, dans l'extrême sud de l'Angleterre. Haut de 1,20 à 1,45 m, sa robe est le plus souvent baie ou brune. Très robuste, il sait aussi se montrer très doux. 
 
 
 
Le poney de selle français 
 
Ce croisement récent entre des juments française et de petits étalon arabes, puis des connemaras, a été créé pour la compétition. Assez grand, sa taille varie entre 1,30 et 1,48 m. Sa robe , qui peut étre de toutes couleurs, est le plus souvent baie ou alezane. 
 
 
 
 
barbe  
 
Origine 
Déjà appelé cheval de Barbarie par les auteurs Romains il y a plus de 2000 ans, le Barbe a toujours été élevé par les tribus nomades (de la Lybie au Maroc en passant par la Tunisie et l’Algérie) et depuis longtemps en France. Physiquement très endurant et supportant sans peine toutes les privations, il quitta très tôt les pays du berceau de race pour rayonner en Italie, Espagne et France sous la selle de guerriers mal connus donc désignés sous le nom de barbares qui fut aussi attribué aux chevaux Barbes. Mariée aux chevaux arabes à l’arrivée des tribus arabes venues de l’Est apportant l’islam au mahgreb, la race barbe a un frère, l’arabe-barbe, cheval plus sportif qui partage son nom et ses registres généalogiques, possédant comme elle un mental exceptionnel, calme et explosif à la fois. Son énergie devenue légendaire est toujours très simple à canaliser. 
 
 
 
Morphologie 
Trois types principaux : le barbe des plaines littorales riches, celui des montagnes, celui des hauts plateaux et de la limite nord du Sahara. On le trouvera plutôt alezan et gris en Tunisie, plutôt gris en Algérie, plutôt gris et bai au Maroc avec toutes les variantes de ces familles de robe. Pas toujours très élégant, il est toujours efficace et agréable à monter. Des sabots plutôt petits, cylindriques et durs, des canons courts (18cm minimum de circonférence chez l’adulte), un dos court parfois tranchant, une croupe “en pupitre”, une encolure courte, le Barbe a une morphologie de cheval porteur et efficace. Lymphatique au repos, il bouillonne dès qu’on le sollicite, c’est un faux tempérament froid allié à une véritable intelligence. Si la morphologie idéale du Barbe est précisée, celle de l’arabe-barbe ne peut l’être. Elle est fonction du pourcentage de sang arabe de chaque individu, lui même fonction de l’usage auquel on le destine (sport, endurance, obstacle, dressage, attelage, polo etc...). Ce cheval complet convient à tout. 
 
 
 
Zone d'élevage 
On trouve le Barbe dans tout le mahgreb d’où il est arrivé à pied en France par l’Espagne et en bateau plus tard à Sète et Marseille. Dans l’antiquité, il gagnait déjà en bateau l’Italie, la France et les îles méditerranéennes. Très apprécié dans le Sud-Est de la France où il a “débarqué” en premier, il y est encore élevé en nombre dans les circonscriptions d’Uzès et d’Annecy. Son élevage s’est développé sur un axe sud-est nord-ouest et a gagné aujourd’hui la Bretagne et le nord-est. 
 
 
 
Aptitudes et utilisations 
• A l’origine, il était utilisé comme cheval de guerre par les numides, par Jules César pour la guerre des Gaules, par les arabes pour envahir l’Espagne et plus récemment par l’armée allemande pour gagner Moscou avec des barbes réquisitionnés en Tunisie par Rommel. Endurant, sobre, frugal, résistant à toutes les variations climatiques, c’est un cheval d’extérieur et de loisir par excellence, monture rêvée pour le tourisme équestre et l’endurance, qui sont héritiers des longues campagnes et des raids militaires. 
• C’est le cheval de dressage favori des rois de France. Il fut utilisé par Louis XIII entre autres, recommandé par A. de Pluvinel et La Guérinière. Les aptitudes de nombreux barbes au dressage sont indéniables aujourd’hui. 
• Ce fut la monture des Spahis dans un passé récent. Ce corps d’élite doit une grande partie de sa réputation à la qualité de ces chevaux. 
• Aujourd’hui, il est encore utilisé à l’obstacle par les adultes et les enfants de toute l’Afrique du Nord. 
• Il excelle à l’attelage dans toutes les villes et campagnes du Mahgreb. Cette utilisation doit se développer en France. 
• Il présente d’extraordinaires facultés d’assimilation de ce que l’on veut lui enseigner et il est vraiment dans son élément comme cheval de spectacle. C’est un sportif polyvalent, plus qu’un décathlonien, dépassant systématiquement et largement la moyenne dans toutes les disciplines, le large éventail de ses possibilités n’est pas encore totalement exploité. 
 
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(c) Claire et Lisa - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 17.11.2005
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